Les italiens essayent de faire durer Noël (en même temps ça se comprend, les pauvres, sans vacances de février) et arrivent à étirer les fêtes de fin d’année jusqu’à la San Biagio, le 3 février. Si c’était un film, on l’appellerait surement Noël : le retour du Panettone (II).
Vous connaissez surement le Panettone, la sorte de brioche de Noël italienne hyper addictive aux fruits confits ? (à ne pas confondre avec le Pandoro, qui est pareil mais en différent) C’est au départ un gâteau historique festif mais assez simple originaire de Milan, mais qui s’exporte particulièrement bien en France aussi pendant les fêtes. Et à Milan encore plus que dans le reste de l’Italie, ça reste un plat très important de Noël, mais pas que. En effet, la tradition milanaise veut qu’on réserve une partie du Panettone de Noël jusqu’à la San Biagio, le 3 février pour que toute la famille le mange ensemble après un petit jeûne. Selon la légende, cela permettrait de se protéger contre les maux de gorge et les rhumes (parce que oui, il y a quand même un but au fait de passer plus d’un mois avec un bout de brioche sous le nez mais de le laisser rassir bien tranquillement sans le toucher).
Dit comme ça, c’est sûr que ça donne pas trop envie ! Je sais pas vous, mais moi mes Panettones me durent à peine quelques jours, alors en garder un pendant un mois … ils sont fous ces Milanais ! Mais si on regarde bien, cette tradition a aussi un effet secondaire plutôt plaisant : dans toute la ville les magasins et pâtisseries écoulent autour de début février les derniers stocks de Panettone exprès pour la San Bragio en les bradant complétement. Pas si mal finalement …